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mercredi, 18 mars 2020

Aujourd’hui Credo: tourisme alternatif

«Grâce à des partenaires locaux, il est possible de visiter la Terre sainte à un rythme qui permet de faire des rencontres humaines et d’évoluer à proximité des activités quotidiennes des gens qui habitent aujourd’hui ces lieux aux cultures millénaires», écrit Suzanne Grenier dans la revue Aujourd’hui Credo. «Inévitablement, une incursion sous la surface des circuits touristiques dans cette région du monde implique aussi une sensibilisation à la réalité de l’un des conflits géopolitiques les plus complexes et difficiles à dénouer de notre époque.»

Elle relate un voyage effectué par des membres de l’Église Unie qui se installés, un moment, à Bethléem, «dans un petit hôtel à quelques pas de la basilique de la Nativité».

«Ce choix allait permettre de s’imprégner de la vie de tous les jours dans la ville de Cisjordanie, tout en effectuant plusieurs sorties vers d’autres destinations, comme Hébron, Jérusalem et Jéricho.»

Commentaires

  • Suzanne Grenier 30 mars 2020

    Je suis heureuse que les expériences de Shanna et de Rachel vous aient intéressé. Une voyage du même type, avec des accompagnateurs francophones, était prévu pour juin. Bien évidemment, il a été reporté. Pour l’instant, dans les limites et les possibilités du virtuel, il demeure possible de transposer cette approche en diversifiant nos sources d’information… jusqu’à ce qu’il redevienne envisageable de poser le pied en Terre Sainte.

  • Mario Bard 19 mars 2020

    Merci à Suzanne Grenier de nous partager cette histoire. Dans mon travail d’information, j’ai pu lire et entendre à plusieurs reprises des chrétiens du Moyen-Orient, et spécialement d’Israël, dire et redire l’importance de sortir des circuits touristiques habituels et de parler aussi aux chrétiens sur le terrain, car leur réalité est de plus en plus difficile. En effet, ils sont de plus en plus victimes d’intimidations de la part de nationalistes extrémistes israéliens. En 2016, l’église des pains et des poissons en Galilée a été incendiée. Des graffitis haineux ont été aussi peints sur des murs de monastères et de couvents. Puis, les mesures administratives pour les membres de communautés religieuses chrétiennes ou bien les chercheurs qui veulent rentrer au pays deviennent de plus de plus importantes. Bref, leur présence est, pour certains, tout simplement incompatible avec leur vision de ce qu’Israël devrait être.

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