«L’utilisation des églises comme sanctuaires protégeant des réfugiés qui fuient des ordres d’expulsion a recommencé dans les années 1980», rappelle Maurice Demers dans le plus récent numéro du Précurseur.
«La légalité de ce recours a été tranchée par la Cour suprême au Canada en 1985 avec la décision Singh qui a statué que chaque personne se trouvant en sol canadien a droit à la protection de la Charte canadienne des droits et libertés.»
En 2003, à Montréal, a été créée une coalition interconfessionnelle pour l’asile religieux afin de «rassembler et concerter les responsables religieux impliqués dans les questions de demande de droit au sanctuaire pour les réfugiés».