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mercredi, 9 mars 2022

Médias sociaux et droit d’auteur

«Pour les créatrices et créateurs professionnels, comme pour les entreprises qui les engagent, les médias sociaux facilitent la distribution, la diffusion et la promotion de leur contenu en ligne.»

Mais par ces nouveaux outils, «il est plus aisé que jamais d’enfreindre les droits de propriété intellectuelle», estime Copibec, l’agence spécialisée dans le droit d’auteur.

Selon les conditions d’utilisation des diverses plateformes, il est précisé que tout rédacteur « demeure bel et bien propriétaire du contenu qu’il a créé».

«Le hic, observe toutefois l’agence, «c’est que dès que vous le partagez, vous donnez l’autorisation à d’autres d’utiliser votre contenu».

Commentaires

  • René Tessier 11 mars 2022

    Oui, François, après avoir acheminé ma réponse, j’ai compris que le terme « partager » avait ici un sens très lié à l’internet (qui est ton domaine plus que le mien). La Toile a cet inconvénient qu’elle nous encourage à transmettre à d’autres ce qui a déjà été emprunté ou dérobé aux auteurs.
    C’est d’ailleurs un problème si complexe que l’actuel ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, sera au moins le 3e titulaire de ce ministère à essayer de faire adopter une loi à cet effet (et en même temps sur les questions de câblodistribution et de gérance des ondes publiques). Je parierais ma modeste fortune qu’il n’y parviendra pas, lui non plus. Avant lui Mélanie Joly et Steven Guilbault ont manqué de temps, mais à voir les avancées de leur travail, ca pourrait être trop long pour n’importe quel gouvernement: des dizaines d’années s’il veut tenir compte d’au moins la majorité des intervenants – et des intérêts – concernés.
    Pourtant, il serait absolument nécessaire de protéger la création artistique et/ou intellectuelle.

  • René Tessier 11 mars 2022

    Excusez-moi, M. le rédacteur, mais ce n’est pas clair. « Partager » notre contenu est-il le diffuser dans nos médias ? Ça signifierait, qu’iso facto, tout ce que nous publions inclut une autorisation de le reproduire à volonté…
    Personnellement, j’attends seulement des personnes qui nous citent qu’elles indiquent la source, comme je m’efforce de le faire moi-même chaque fois que j’emprunte ne serait-ce que deux ou trois mots à une autre publication, par exemple un journal.
    La question des droits de propriété intellectuelle me paraît aussi pertinente qu’actuelle. Certaines personnes s’imaginent facilement que tout ce qu’on trouve sur l’internet appartient à tout le monde, donc qu’elles peuvent y piger sans la moindre gêne et s’approprier ce que d’autres ont construit patiemment. Il y a quelques années, j’ai fait remarquer, dans nos pages, que je me réservais le droit de « féliciter » les collègues qui reprenaient nos textes sans nous en donner le crédit. Bref, merci d’aborder la question !
    René Tessier, rédacteur en chef de Pastorale-Québec

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