«Être missionnaire, c’est faire le pont entre une communauté chrétienne d’ici et une autre d’ailleurs. C’est accepter de vivre avec humilité cette condition d’étranger. Pendant trois ans, je serai étrangère parmi les Latino-Américains, appelée à être solidaire de leurs projets plutôt qu’à faire valoir mes intérêts, appelée plus souvent à me laisser évangéliser plutôt qu’à vouloir imposer mes valeurs.»
Cet extrait d’une longue lettre se trouve dans le plus récent numéro de Missions Étrangères. C’est la missionnaire laïque Martine Sanfaçon qui l’a écrite la veille de son départ pour le Brésil en 1992.
Trente ans plus tard, Martine Sanfaçon et Yves Bédard, son conjoint, ont prononcé de nouveaux vœux d’engagement auprès de la Société des Missions-Étrangères.
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Onil Perrier 15 avril 2022
Bravo au couple Sanfaçon-Bédard : vous avez réalisé, si je comprends bien, en 1992, le rêve d’un couple sacerdotal-missionnaire comme on voit dans les Actes des Apôtres.
Et comme nous en avons formé un en 1972, Berthe Chayer et moi. Mais l’Église ne reconnait pas encore cette possibilité de couples sacerdotaux. Elle place le célibat au-dessus de l’Eucharistie, comme on vient de le voir en Amazonie. C’est triste.