Très attendu des membres de l’ACPC, l’atelier de Mylène Moisan sur L’art de raconter n’a pas déçu.
Parmi les façons de faire qui fonctionnent pour elle, l’art de raconter commence avec l’art d’écouter. Les silences que forcent la prise de notes manuscrites (plutôt que l’enregistrement) favorisent ce genre d’écoute active. Puis vient le moment de construire un récit fidèle à la réalité, qui sera soutenu par un fil conducteur, une idée maîtresse. Raconter moins, dire ce qui importe de dire, et l’écrire simplement.
«La chute est un art qui se perd», dit-elle. C’est pourtant là que se tire la conclusion où l’auteur a voulu amener les lecteurs. Si l’effet créé résulte en une émotion, bien, mais ce n’est pas l’essentiel de l’effet recherché. Ce qui compte: «Que ce qui leur reste à la fin soit porteur».
Mylène Moisan se préoccupe aussi de l’utilité d’un texte, c’est-à-dire que le récit permette à quelqu’un ou à la collectivité d’aller de l’avant. Un atelier-témoignage où les participants ont aussi eu l’occasion de partager leur expérience de publication qui ont «eu de l’effet», selon le thème du congrès. (texte: Jacinthe Lafrance – photo: Robert Lalonde)