«Nous vivons dans un monde profondément marqué par la sécularisation. Les cultures qui participaient à la quête d’identité de chaque peuple ou nation sont de plus en plus mélangées et s’influencent mutuellement, au point de nous forcer à redéfinir nos identités respectives. Le développement rapide des moyens de communication contribue grandement à constituer cet entrecroisement des cultures. Qu’on pense seulement aux grandes possibilités qu’offrent l’lnternet et les réseaux sociaux. La scène économique bouscule profondément les rapports humains: le partage des ressources de la planète avantage certains au détriment des autres. L’essor considérable des sciences et de la technologie façonne les esprits qui risquent d’en faire une sorte de religion.» Professeur à l’Institut de pastorale des dominicains et ex-président de l’ACPC, Denis Gagnon réfléchit aux défis qui attendent les prédicateurs d’aujourd’hui. «Pour un monde neuf, faut-il une prédication neuve, une nouvelle évangélisation? Faut-il des homélies nouvelles dans leur contenu et dans leur forme?» C’est dans le numéro d’automne de Vivre et célébrer.