Durant son allocution au panel de Québec sur Religion et médias: confrontation ou collaboration?, Gaëtane Larose, présidente de l’ACPC, a déploré la pratique du «journalisme-spectacle qui consiste à dénoncer, accuser, juger et condamner. Et s’il y a erreur dans les accusations, ce n’est pas grave. On s’excuse. Même si une accusation ternit la réputation, sème le doute et atteint la famille immédiate, ce n’est pas grave. On relativise tout ce qui s’inscrit bien dans la culture québécoise d’aujourd’hui: tout est excusable, explicable, justifiable. Toutefois, le pardon s’avère plus difficile. On condamne plus facilement. Les médias recherchent souvent le sensationnalisme, les scoops, les cotes d’écoute, un tirage plus grand. L’opinion d’une vedette passe au détriment de personnes crédibles. On aime susciter des combats, des affrontements. Pourquoi? Pour faire choc? Faire ressortir la vérité? Il faut voir.»