Le numéro de décembre de L’Envoi consacre presque toutes ses pages à la canonisation du frère André. Jocelyne Chauvin, de Saint-Paul d’Abbotsford, tenait à participer aux célébrations tenues à Rome. Elle écrit que le frère André «était de l’époque de mes parents. Il avait une grande place dans leur vie parce qu’il leur ressemblait, simple, sans beaucoup d’instruction, mais confiant, accessible, homme ordinaire, pas parfait. Sans l’avoir vraiment côtoyé, ils le considéraient un peu comme un voisin. Lorsqu’on vivait des moments plus difficiles, maman nous disait de demander au frère André et à Saint-Joseph de nous accompagner. Des images du frère André se retrouvaient un peu partout dans la maison. Chez moi, on le considérait déjà comme un saint.»