«Il y a tout juste cinq ans, la nouvelle créait une onde de choc à travers le monde. Le 16 août 2005, en pleine prière commune du soir à Taizé, le frère Roger Schutz venait de s’effondrer sous les coups de couteau d’une jeune femme déséquilibrée. Cette mort d’une extrême violence était d’autant plus absurde et incompréhensible qu’elle avait foudroyé l’un des êtres les plus doux et humbles que l’humanité ait portés. Quel sens lui trouver sinon une certaine comparaison avec l’assassinat de Gandhi et de Martin Luther King ou, mieux, la mise en évidence du don total et sans calcul de la vie de cet homme hors norme tout entier voué à la réconciliation?» Ainsi débute de l’éditorial de Jacques Lison dans Prions en Église du 1 août 2010.