«Je ne vois rien de bien positif dans le traitement médiatique accordé aux déclarations de notre cher cardinal Ouellet. Les insultes odieuses, la pluie des coups de cravaches, l’exécution sommaire sans débat, le lynchage public s’expliquent mal dans une société supposément rationnelle et démocratique», écrit Paul Bouchard, directeur du Nic dans le numéro du 13 juin. Il regrette notamment les réactions de certains membres de l’Église. «Il y a eu notre incontournable abbé Raymond Gravel, omniprésent comme Dieu le Père sur toutes les tribunes, qui a profité de la mêlée pour semer ses graines de dissidence tout en moussant sa publicité personnelle. On a aussi publié les lettres de l’inénarrable Andréa Richard, cette ancienne carmélite, prétendument spirituelle et charismatique, qui a pratiquement atteint, je crois, le fond de sa descente aux enfers vers l’athéisme et le reniement de sa foi».
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Anonyme 18 juin 2010
Ces remarques sont du même ordre, de la même sauce, que celles qui sont reprochées aux québécois étant intervenus. Vraiment pas facile de s'ouvrir pour écouter et comprendre les points de vues opposés. Alors on juge le parcours des personnes. C'est pas une vraie. C'est un révolté. S'il y a beaucoup d'agressivité au Québec contre la religion catholique il y a sûrement des raisons. Tellement de monde ont été blessés par les abus de pouvoir et autres. Faudrait-il une commission vérité-réconciliation? Question réactions, j'ai toujours à me surveiller moi-même là-dessus car je suis prompt à réagir. Comment réagirait Jésus? Avec plus de compassion je crois. J'essaie d'être à l'écoute de son Esprit qui m'habite (pas juste moi sûrement). Vigilance dans notre propre maison.»
Gérard Laverdure