Dans Le Nic du 15 novembre, le chroniqueur Luc Phaneuf réfléchit sur le suicide récent de Nelly Arcand, «une de nos meilleures auteures québécoises». Il note que «bon an mal an au Québec, ils sont quelque 1000 personnes à faire ce choix. Des jeunes, en majorité.» Cette situation s’avère « bien plus grave que notre dette».
«Pourquoi se suicide-t-on tant au Québec? Cette question m’obsède depuis plus de 15 ans. En effet, alors que je débutais ma carrière d’éducateur-enseignant dans un réputé collège jésuite, en moins de deux ans, près d’une demi-douzaine de jeunes collégiens s’étaient suicidés.» Pour le chroniqueur, «les jeunes se suicident par implosion. En d’autres mots: parce qu’ils n’ont su donner un sens (religieux, transcendent) à leur vie, un sens qui leur permettrait notamment de traverser les épreuves parfois cruelles de la vie».