Le directeur de Prions en Église, Jacques Lison, mentionne aujourd’hui en éditorial recevoir beaucoup de commentaires de lecteurs et lectrices. «Certains s’en inquiètent, d’autres s’en réjouissent. Vous êtes en tout cas nombreux à avoir remarqué que l’édition dominicale du Prions en Église ne présente plus seulement des saints catholiques, mais aussi des témoins de Dieu vénérés par d’autres confessions chrétiennes. L’émoi que cette décision éditoriale peut provoquer est d’autant plus compréhensible que l’identité canadienne française s’est affirmée naguère avec la foi catholique face aux Anglais de religion protestante. Mais pourquoi en rester là? L’attachement légitime des francophones à leur langue et à leur culture est-il absolument indissociable de leur catholicisme? Et pour être catholique, doit-on nécessairement soupçonner les autres Églises? Le temps n’est-il pas venu de s’ouvrir au dialogue œcuménique», demande-t-il?