Camille Piché a d’abord catégoriquement refusé sa nomination à Rome. Puis il a accepté de devenir le responsable international des dossiers de justice et de paix pour les Oblats. Un francophone de l’Ouest du Canada, il a oeuvré parmi les Dénés. «J’ai partagé leur vie, leurs souffrances, leur soif de justice, leur besoin d’être reconnu comme peuple, le désir d’améliorer leur sort et de changer ce qui est la cause de la pauvreté et de l’oppression», confie à l’Apostolat international de novembre-décembre celui que l’Edmonton Journal a qualifié de rebelle.