«J’ai souvenance d’une nuit de Noël vécue dans une petite église rurale. L’installation temporaire d’un éclairage indirect posé au sol créait une chaude ambiance. Lampions et bougies avaient été multipliés. Disposés en gerbes, ils nous accueillaient dès l’entrée. On avait fait de même à la crèche et autour de l’autel. Ma crainte était de voir le charme rompu quand on lancerait le chant d’entrée et qu’un dévoué sacristain allumerait les grands lustres… sans doute pour mieux lire son Prions. Heureusement, il n’en fut rien», raconte Jacques Houle, c.s.v., dans le numéro d’hiver de Vivre et célébrer. Le curé de la paroisse Sainte-Blandine-du-Fleuve (Lyon, France) déplore qu’à l’occasion de Noël, «certaines églises semblent vouloir rivaliser avec les centres commerciaux».