«Nous avons approché Bayard Canada, un joueur international majeur dans le monde de l’édition religieuse. Monsieur Jean-François Bouchard, directeur du développement stratégique chez Bayard Canada, s’est montré très enthousiaste à l’idée d’acquérir Présence. À vrai dire quand nous l’avons rencontré, le 22 novembre 2011, nous pensions que l’affaire se règlerait rapidement.»
C’est Louis Lesage qui vient de dévoiler cette information. Le président du conseil d’administration de Présence magazine explique que cette «proposition a été scrutée plus sérieusement dans les officines de Bayard et il semblerait que finalement la viabilité n’était pas au rendez-vous. Madame Suzanne Spino, présidente de Bayard Canada, nous a communiqué la décision par téléphone, le 6 février dernier. Le lendemain, le conseil d’administration de Présence votait à l’unanimité la fin de la publication du magazine.»
Dans son texte publié dans le site Web de la revue, Louis Lesage mentionne que «Présence magazine ne décline pas, n’a aucune dette et le nombre d’abonnés (1580, pour cette dernière édition) a augmenté légèrement au fil des ans. Mais depuis ses origines, ce sont les dons de plusieurs communautés religieuses qui ont financé 50 % du budget annuel. Autrement dit, chacun des huit numéros de Présence coûte 20 000 $ et la moitié de ce montant provient de la générosité des communautés religieuses.»
Commentaires fermées.
Philippe Vaillancourt 27 mars 2012
Merci de toutes ces précisions.
Une transition uniquement vers le Web fait-elle partie des divers scénarios qui ont été envisagés par Bayard ?
J-F Bouchard 26 mars 2012
Les informations contenues dans le texte de Louis Lesage sont rigoureuses d'exactitude. Bayard Canada, qui y voyait un réel intérêt, a analysé la situation de près. Malgré toute la bonne volonté du monde, et l'évaluation de différents scénarios, nous en sommes arrivés à la conclusion qu'il ne nous serait pas possible de ramener l'opération à l'équilibre budgétaire et ce, sans l'apport substantiel des congrégations religieuses qui a permis à la revue de survivre depuis plusieurs années. À regret, nous avons donc renoncé à reprendre la revue. Nous sommes conscients que la fin de Présence est préoccupante pour la duffusion de l'information religieuse de qualité. C'est toute la profession qui est interpellée.
Jean-François Bouchard