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mercredi, 11 juillet 2018

Chemins franciscains: Maison Orléans

«Des églises du Québec se vident. Des églises se vendent. Des paroisses se ferment et disparaissent les unes après les autres. Les paroissiens sont laissés à eux-mêmes. Les brebis errent dans les prés. Le clergé n’a pas su contrer le tsunami provoqué par l’attitude paternaliste, infantile et attentiste des autorités catholiques. Au Québec, depuis les années soixante, le troupeau contestait, se dispersait. Les insatisfaits, les exclus, les rebuts (divorcés, remariés, ex-prêtres et ex-religieuses et religieux, les LGBT, etc.) ont faim de sens, de nourriture solide. La quête de sens se fait sentir.»

Dans Chemins franciscains, Jean-Guy Bonin présente l’expérience d’Église qui se vit à la Maison Orléans.

«Des regroupements se forment pour répondre aux besoins de spiritualité. Depuis plus de douze ans, je fais partie d’un groupe (que j’anime depuis dix ans maintenant) qui se rencontre dix fois par année, pour une durée de trois heures, le troisième dimanche du mois, de treize heures trente à seize heures trente, à la Maison Orléans, située sur l’avenue d’Orléans à Montréal. Les participants, au nombre de seize en moyenne, représentent diverses couches de la société: des ex-religieux et ex-religieuses, des religieuses, des ex-prêtres, des divorcés, remariés ou non, des croyants et des non-croyants, des gais et des lesbiennes, des célibataires et des couples, un jeune de dix-sept ans et des personnes âgées de quatre-vingts ans et plus, des retraités et des travailleurs. Un groupe des plus hétérogènes.»

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