Bertrand Ouellet, secrétaire général de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec et premier conférencier au congrès annuel de l’ACPC, rappelle combien l’oblat Pierre Babin voyait juste en lançant, il y a près de 15 ans, que «l’élément le plus déterminant pour changer les cultures et les civilisations ne sont pas les idéologies, les guerres ou les religions, mais une nouvelle technologie de la communication».
Il propose à la quarantaine de participants et de participantes quelques interpellations sur les communications sociales. Il souligne la somme de travail réalisée en communication durant les trente dernières années, ici même au Québec. «Mais a-t-on bien fait notre travail?», lance-t-il en regardant la situation actuelle de l’Église dans la société.
Communiquer avec la jeune génération, celle qui est plongée dès la naissance dans la marmite des technologies, est-ce possible, surtout pour une institution habituée à une communication de type pyramidal? Le nouveau modèle est celui de la toile, où chacun devient émetteur. Ce réseau, c’est pourtant la forme naturelle de l’Église, cette toile de gens présents partout dans le monde.
Le plan de la conférence de Bertrand Ouellet se trouve ici.