La première conférence du congrès 2021, intitulée Se mesurer aux changements: résistance, résilience, a été donnée par Patrick White, professeur de journalisme à l’École des médias de l’UQAM.
Après avoir mentionné les diverses crises qui ont traversé l’histoire des médias, le conférencier a présenté les grandes manières de pratiquer le journalisme aujourd’hui ainsi que les défis que créent les réseaux sociaux. Ces derniers, dit-il, ne sont pas à démoniser. Cest plutôt la manière dont nous nous en servons qui fait problème.
Aidé d’une présentation très riche en informations, en données et en ressources afin de mieux comprendre le journalisme aujourd’hui, le professeur s’est dit optimiste pour l’avenir des journalistes puisque plusieurs médias engagent présentement du personnel. Là, comme ailleurs, il y a un manque de main-d’oeuvre.
Il a invité les membres à consulter les normes journalistiques en vigueur. Il a vanté les qualités indéniables des infolettres conçues par plusieurs des médias de l’AMéCO puisque ce sont des nouvelles hyperlocales. Selon Patrick White, le journalisme spécialisé a un excellent avenir devant lui.
À leur arrivée au congrès 2021 de l’AMéCO, les participants et participantes ont d’abord partagé leurs réflexions sur la pandémie en tant qu’acteurs dans les médias. Est-il possible de continuer, notamment avec les mises à pied ou encore les subventions de type PCU dans certains diocèses? L’échange a été très fructueux. «Des notes ont été prises par des membres du conseil d’administration qui, nous l’espérons, seront bientôt disponibles», dit Mario Bard, le président de l’AMéCO. (photo: Philippe Vaillancourt)