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mardi, 4 janvier 2022

Des plénières ouvertes aux médias

Lors d’une récente conférence sur l’état de l’information religieuse au Québec, le journaliste Jean-Pierre Proulx a remis au rédacteur des brèves quotidiennes de l’AMéCO un document de deux pages trouvé dans ses archives personnelles.

Il s’agit du texte complet d’une recommandation formulée en février 1982 par le Comité épiscopal des communications sociales de l’Assemblée des évêques du Québec. Jean-Pierre Proulx a été collaborateur de ce comité de 1982 à 1987.

La résolution, signée par les évêques Jean-Marie Fortier, Robert Lebel et André Cimichella, recommande «d’affirmer le caractère public des délibérations» de l’assemblée prénière de l’AEQ (ajourd’hui l’AECQ) et de «permettre l’accès de la presse ecclésiale ou séculière à ses délibérations en plénière étant sauf le droit de l’assemblée de décréter le huis-clos». De plus, on suggère de «transmettre à la presse, avant l’ouverture des travaux de l’assemblée plénière, l’ordre du jour et les documents pertinents». Et on souhaite aussi que les réunions plénières du printemps et de l’automne se tiennent dorénavant à Montréal, là où plusieurs médias importants sont présents.

Quel sort a subi cette recommandation? En 1997, l’AECQ a publié un Historique du comité épiscopal des communications 1975-1997. On y explique qu’en 1986 «les membres de l’épiscopat sont réticents à accueillir les journalistes à leurs délibérations». La requête de 1982, précise-t-on, a ainsi été jugée «prématurée».

Commentaires

  • Gisèle Turcot, sbc 7 janvier 2022

    Ce rappel est d’autant plus pertinent que nous entrons dans un processus synodal: comment « marcher ensemble », participer, sans accéder au partage de l’information?

  • Mario Bard 5 janvier 2022

    Eh bien… il semble bien que ce soit encore le cas, si l’on se souvient des difficultés que certains des médias membres de l’AMéCO ont eues ces dernières années à couvrir en toute liberté ce genre de plénières. Pourquoi cette peur existe-t-elle au sein d’une partie de l’épiscopat canadien et québécois ? Je l’ignore. Une peur qui m’apparaît surprenante à bien des égards, puisque plusieurs de nos médias sont des alliés naturels.

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