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mardi, 28 septembre 2021

La CECC boude-t-elle les journalistes?

Philippe Vaillancourt, rédacteur en chef de l’agence Présence, en a assez de l’attitude de plus en plus distante de la Conférence des évêques catholiques du Canada envers les journalistes.

«Il y a à peine quelques années, comme journalistes spécialisés, mon collègue et moi passions une bonne partie de notre semaine à couvrir les plénières de la CECC. Les anciens directeurs des communications respectaient notre travail, nous tenaient au courant de ce qui se disait et collaboraient pour nos demandes d’entrevues», a-t-il écrit dans son profil Facebook personnel.

Cette année, malgré leurs demandes, les journalistes n’ont jamais pu obtenir l’ordre du jour de l’assemblée plénière de la CECC qui s’est déroulée du 20 au 24 septembre 2021. (Et ce n’est qu’à 15 h, le vendredi 24 septembre qu’ils ont reçu, non pas de la CECC mais plutôt des responsables des communications des archidiocèses de Québec et de Montréal, la déclaration épiscopale d’excuses sur les pensionnats autochtones.)

Dorénavant, déplore-t-il, «on nous répond des platitudes, on nous ignore dans les listes d’envoi et les catholiques n’ont plus qu’une vague idée de ce qui se dit. Pour tout vous dire, même les médias confessionnels catholiques s’en plaignent, mais évitent de le dire publiquement de peur de mordre la main qui les nourrit.»

«Ce repli sur soi de la conférence épiscopale est rendu tellement étranger à notre idéal de la gouvernance transparente qu’après des années de frustration, nous avons atteint le point où nous nous demandons même si ça vaut la peine de chercher à couvrir ces plénières.»

Notons que cette année, la CECC n’a pas renouvelé son adhésion (à titre de membre associé) au sein de l’AMéCO.

Commentaires

  • Mario Bard 30 septembre 2021

    Ce que cette information me dit, c’est qu’il est important que les relations entre agent de communications et journalistes se fassent dans le respect et transparence. Comme association, nous cohabitons ensemble. Avouons-le: ce n’est pas naturel. MAIS, cela représente aussi une foule de possibilités, dont celles de pouvoir mieux saisir le travail de l’un et l’autre. Le défi de la rencontre est plus que jamais à l’ordre du jour, au service du bien commun. C’est ce que je lis entre les lignes. Sujet de discussion assuré, en tout les cas.

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