La Revue Sainte Anne propose, dans son numéro de mai, un texte sur la vie et les œuvres du sculpteur Louis Jobin. Marie Blouin signe ce reportage qui paraît dans sa chronique mensuelle Les merveilles de l’art au sanctuaire.

«Après avoir perfectionné son art à New-York, Louis Jobin s’installe à Montréal en 1870, et ouvre sa boutique spécialisée dans la statuaire religieuse. Ensuite, il déménage à Québec dans le même but, mais son atelier prend feu. Après cette épreuve, en 1898, il décide de quitter Québec pour Sainte-Anne-de-Beaupré. Là, il travaille sans relâche près de l’un des plus célèbres lieux de pèlerinage en Amérique. Il exécute pour l’ancienne basilique, qui a passé au feu, divers travaux qui le passionnent comme des autels, des ornements pour les chapelles latérales, des baldaquins de trônes épiscopaux et beaucoup de statues», écrit-elle.

L’autrice ajoute qu’«heureusement, on a pu miraculeusement sauver certaines de ses œuvres lors de l’incendie» de 1922.