«Un arbre en plastique n’est pas un arbre. Le robinet n’est ni source ni rivière. Le smog de la ville nous cache les étoiles. Les violences du sport, du sexe ou du cinéma nous gardent toujours à distance de notre première immersion dans le milieu écologique. Nous devenons inhumains à force de vouloir n’être que des humains techniques coupés de leurs origines. L’écospiritualité invite à redécouvrir la plénitude de notre appartenance cosmique. Cela est accessible à tous, croyants ou incroyants. Le croyant nomme la présence, l’incroyant en fait l’expérience sans tout à fait la nommer. L’essentiel ici n’est pas de nommer, mais de vivre. Au fond, respirer avec le cosmos.» Un texte d’André Beauchamp dans le plus récent numéro de L’aventure intérieure.