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jeudi, 16 avril 2015

Le Verbe: journalisme religieux

Dans le tout premier numéro de la revue Le Verbe, Sarah-Christine Bourihane rencontre Paul Bouchard et Évelyne Lauzier, les fondateurs de L’Informateur catholique (1981-2011, devenu Le NIC en 1999). Elle raconte comment leur collaboration (et leur histoire d’amour) a débuté.

«En 1978, Évelyne travaille pour la grande entreprise de presse québécoise Quebecor Média. La rédactrice en chef d’un hebdo populaire, fraîchement convertie, se plaît de moins en moins dans cet univers qu’elle considère de plus en plus comme superficiel. Elle cherche donc des sujets propices à transmettre des valeurs chrétiennes sans choquer. C’est alors qu’elle tombe sur un article de journal signé Jules Béliveau, chroniqueur religieux.»

Ce texte de La Presse «parlait d’un Paul Bouchard qui tenait à bout de bras un journal chrétien qui s’appelait Esprit vivant. Le journal vivait sans publicité, seulement grâce aux dons», confie-t-elle. Évelyne Lauzier ira l’interviewer.

Dans ce même numéro, Yves Casgrain propose un reportage sur l’information religieuse au Québec. Il a notamment interviewé le professeur Guy Marchessault.

«Celui qui est considéré comme le pape québécois de la communication religieuse a consacré de nombreuses années de sa vie à analyser l’impact d’Internet sur l’Église catholique et sur le monde des médias religieux. Dans une entrevue qu’il nous a accordée vingt-quatre heures après avoir mis un terme à sa carrière universitaire, Guy Marchessault, un des cofondateurs du Centre Saint-Pierre, à Montréal, est d’avis que la survie des médias religieux passe par Internet.»

Le professeur ajoute que «toutefois, en ce moment, cette avenue est bloquée parce que les abonnés des revues et des bulletins sont très âgés. En grande partie, ils sont incapables de composer avec Internet. Nous sommes coincés entre deux mondes.»

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