Dans L’Église de Rouyn-Noranda, l’abbé Pierre Major signe un billet centré sur la réflexion d’un ami qui «a pris conscience suite à plusieurs décès dans son entourage que personne n’est certain de pouvoir vivre jusqu’à un âge très avancé. Car même si l’espérance de vie est de plus en plus longue, la mort est un événement qui peut survenir subitement à tout âge. C’est pourquoi cet ami a décidé de vivre dorénavant chacune de ses journées comme si c’était sa dernière journée de vie sur la terre.» Comment faire? «C’est d’abord prendre le temps de savourer pleinement toutes les activités de la journée. Car c’est peut-être la dernière fois qu’il prend un bon repas, qu’il fait une promenade, qu’il rencontre un ami, qu’il se rend au travail ou qu’il pratique son loisir favori. Vivre chaque journée comme si c’était la dernière, c’est aussi s’assurer de réaliser aujourd’hui ce qui compte le plus pour nous, ce qui nous tient le plus à coeur. Car demain nous serons peut-être au paradis.»