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lundi, 6 octobre 2008

Paroles de la présidence: Gabriel Brien (partie 1)

À différents moments de son histoire, ils ou elles ont dirigé l’ACPC. Nous avons recueilli les réactions et sentiments d’ex-présidents et présidentes à la veille des 40 ans de l’association. Aujourd’hui, les propos de Gabriel Brien, premier président (1968-1969).

Avec grand intérêt, j’ai lu les textes des divers présidents et présidentes de l’ACPC. Je les félicite de leur témoignage et de leurs réalisations. Je félicite aussi leurs équipes respectives avec lesquelles ils ont a accompli leur apostolat pour contribuant ainsi à un aggiornamento continu de l’Église!

En tant que premier président, je puis apporter en témoignage ce que je crois être l’intuition première de la fondation de notre association. Et je puis présenter ma perception des circonstances qui ont amené notre équipe naissante à en concrétiser la fondation en 1968.

À deux, Onil Perrier et moi qui nous étions connus par une activité de l’Office de communications sociales, comparions les améliorations récentes de nos périodiques, tel la couleur, la mise en page, le format, et surtout le contenu des articles. Nous nous disions que de meilleures connaissances en journalisme aideraient notre apostolat de la presse imprimée. La décroissance de nos abonnements nous interpellait d’ailleurs beaucoup. Qu’arriverait-il aux annales, comme on appelait alors avec une pointe de négativisme les périodiques de communautés religieuses, en particulier?

Alors, que nos correspondances se faisaient par les dactylos à boule Olympia et que les télécopieurs (fax, comme on disait), nous crachaient les récits de nos missionnaires à l’étranger, nous commencions à peine à user du traitement de texte portatif. Et nous ne savions pas que l’ordinateur individuel viendrait à notre rescousse, des années plus tard ! Malgré ces quelques améliorations techniques, nous pressentions que le professionnalisme accru de nos équipes œuvrant dans les médias écrits s’imposait. Il était à promouvoir de toute urgence dans nos milieux pour une meilleure présentation du message évangélique. Voilà ce qui a été notre intuition fondamentale, je crois. Restait à prendre les moyens de l’appliquer auprès de consœurs et confrères de l’imprimé : des échanges et une association, si possible. Déjà en contact avec les responsables de quelques revues que nous échangions entre nous, en 1968, une première rencontre a été organisée.

Et, vous connaissez la suite : la réunion de fondation sous la présidence d’élections de Jean-Pierre Proulx, alors jeune journaliste au Devoir, des sessions de formation, des contacts, des rencontres…

La suite de ce texte, demain…

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