L’éditorial du Prions en Église de novembre s’intéresse aux prophéties de la fin du monde. «Philippulus fait partie de notre imaginaire plus que nous ne le pensons. Il est ce fou chauve à la barbe blanche qui apparaît dans L’étoile mystérieuse, l’une des aventures de Tintin. Armé d’un petit gong, il dit à qui veut l’entendre: Je suis Philippulus le Prophète. Et je vous annonce que des jours de terreur vont venir!… La fin du monde est proche!… Tout le monde va périr! Il semble que les prophéties de ce genre connaissent actuellement une vogue. On en vit de plus en plus, des fins du monde. À ma connaissance la dernière aurait dû avoir lieu le samedi 21 mai 2011 à 18 h, selon les calculs de Harold Camping, prédicateur californien fondamentaliste. Et la prochaine alerte s’annonce plus sérieuse: la grande catastrophe devrait se produire le 21 décembre 2012 d’après le décompte d’un calendrier maya. On peut s’amuser des psychoses collectives que ces prédictions charlatanesques provoquent. Mais ne devrait-on pas s’inquiéter surtout de leur ravage dans la vie des gens qu’elles perturbent, parfois jusqu’à les inciter au suicide?», demande Jacques Lison, directeur de la publication