Dans le numéro de juin de Relations, on traite de développement durable, de protection de l’environnement, de défis écologiques. «Pour tendre vers un Québec écologique et socialement juste», écrit Amélie Descheneau-Guay, secrétaire de rédaction, «nous devons d’abord nous réapproprier politiquement et économiquement nos richesses collectives. L’économie actuelle, affranchie de toute contrainte normative, est de plus en plus déconnectée des communautés et des limites naturelles des milieux de vie. On ne transige pas, par exemple, une parcelle d’une forêt centenaire en territoire autochtone, mais un capital ou un stock susceptible de rendement. Pour contrer cette forme de déracinement de l’économie, nous devons revaloriser les lieux où nous habitons, leurs écosystèmes et leurs ressources particulières».