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mardi, 16 avril 2024

Relations: déclaration d’appui

Plus de 650 personnes ont déjà signé une Déclaration d’appui aux employé-es mis à pied du Centre justice et foi.

Les signataires indiquent avoir appris «avec stupeur la suspension des activités du CJF, incluant celles de la revue Relations, et la mise à pied cavalière de son personnel pour une durée indéterminée».

«Cette mise à pied consternante, même si elle se révélait temporaire, heurte de front les principes de justice sociale et l’esprit de concertation et de solidarité du CJF.»

«La confiance de nombreux partenaires en la stabilité du CJF et de Relations depuis des décennies est ébranlée», reconnaissent-ils.

Parmi les signataires, mentionnons le théologien Gilles Routhier, supérieur général du Séminaire de Québec, le prêtre André Beauchamp, ex-président du conseil d’administration du CJF, Jonathan Guilbault, éditeur de Novalis, Louise-Édith Tétreault, rédactrice en chef du magazine Rencontre, et Gilles Leblanc, directeur de Notre-Dame-du-Cap. Trois ex-responsables de la rédaction de Relations, Catherine Caron, Jean Pichette et Jean-Claude Ravet, ont aussi signé cette déclaration qui rappelle que «la publication de la revue n’avait jamais été interrompue depuis 83 ans et 824 numéros».

«Les jésuites progressistes qui l’ont fondée y verraient sans doute un sacrilège, commis de surcroît dans l’improvisation la plus totale, l’opacité et l’ignorance des exigences de sa production et de sa commercialisation.»

«Nous n’osons penser que Relations pourrait avoir publié son dernier numéro, sans le savoir, sans dire au revoir à son lectorat et à ses nombreux abonné·es. C’est une possibilité inadmissible», indiquent les signataires.

Relations est membre de l’AMéCO (et autrefois de l’ACPC).

(Crédit image: Jacques Goldstyn, pour le Comité de soutien des employé-es mis à pied du Centre justice et foi, 2024.»

Commentaires

  • Onil Perrier 19 avril 2024

    Corrigez-moi si j’ai tort, mais je crois que ce qui se produit ici ressemble à ce qui s’est produit avec les archives des Sulpiciens à Notre-Dame de Montréal.
    Ces religieux n’ayant plus au Canada de membres francophonea en assez grand nombre, ont regroupé tous les membres en une seule province où les anglophones
    dominent. Ces derniers, ne comprenant pas la valeur de l’institution « Relations- CJF » et croyant qu’elle ne peut plus se financer adéquatement, mettent la hache
    dans la chose… sans éprouver de sentiments d’aucun sorte. Corrigez-moi si j’ai tort.

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