«Il nous semble important d’analyser ce qu’induit l’industrialisation de l’humour, un phénomène socioculturel si majeur au Québec qu’il en est même difficile de réfléchir sur le rire hors de l’omniprésence des humoristes sur les scènes et dans les médias», écrit Catherine Caron, rédactrice en chef adjointe, en présentation à ce dossier que consacre Relations à l’humour. «Or, si certains d’entre eux secouent avec mordant les puces du nombrilisme et des préjugés, par exemple, combien nourrissent plutôt le terreau du conformisme et d’un mimétisme social où chacun est sommé de savoir faire le comique à son heure – élites politico-médiatiques en tête – pour se faire aimer et accepter?»
Dans La Presse du mercredi 5 décembre, la chroniqueuse Nathalie Petrowski cite des extraits de ce dossier.