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lundi, 21 mars 2022

Relations: le jugement sur pause

Au terme de deux années de pandémie, Emiliano Arpin-Simonetti, membre de l’équipe éditoriale de Relations, estime que c’est «le jugement critique d’une majorité de la population à l’égard du gouvernement Legault qui semble avoir été mis sur pause».

«On a globalement accordé le bénéfice du doute au gouvernement, en nourrissant l’espoir de voir la proverbiale lumière au bout du tunnel si nous étions dociles

«Le variant Omicron a mis un terme à cette indulgence», ajoute-t-il. «La cinquième vague de contagion qu’il a déclenchée a exposé à quel point le gouvernement caquiste a peu appris de ses erreurs, si ce n’est comment les camoufler en cherchant quelque bouc émissaire ou à grand renfort de mesures spectacles aussi inefficaces que liberticides, comme le couvre-feu, la taxe antivax ou l’imposition accrue du passeport vaccinal.»

Commentaires

  • Onil Perrier 1 avril 2022

    C’est le confort et l’indifférence qui continuent… en y ajoutant deux années de mesures déshumanisantes… L’absence de FOI a fait que la majorité a paniqué le 20 mars 2020
    et a mis tous ses espoirs dans le vaccin… Au point qu’aujourd’hui une forte proportion des Québécois ne veulent même plus sortir de la peur et revenir à la normalité

  • Philippe Vaillancourt 25 mars 2022

    La question est cependant de savoir si la suspension du jugement critique est propre à la pandémie ou s’il s’agit d’un état pré-existant dont les effets ont été amplifiés, ou du moins mis en exergue, par la pandémie.

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