C’est Amélie Descheneau-Guay qui signe la présentation du dossier que consacre Relations à «la souveraineté et ses angles morts». Selon la secrétaire de rédaction, «pour s’insérer dans l’ordre global et faire du Québec un État néolibéral fort, nous continuons de concéder nos ressources naturelles presque sans conditions aux multinationales. Notre régime agricole est désormais au service des grands intégrateurs et exportateurs et soumis à une logique marchande qui menace la souveraineté alimentaire du Québec.» Ex-rédacteur en chef adjoint de Relations, Marco Veilleux signe, dans ce numéro, un texte qui retrace comment la revue a traité de la souveraineté du Québec au fil des années.