Gérard Laverdure réfléchit sur le 100e anniversaire du Devoir. «S’inspirant fortement de la doctrine sociale de l’Église catholique (Léon XIII), Henri Bourassa, fondateur très nationaliste (contre l’impérialisme britannique) et ultramontain (partisan du pouvoir absolu du Pape) du Devoir, défendra les intérêts du peuple canadien-français, de la religion et la justice sociale avec audace et persévérance jusqu’à sa retraite du journal en 1932. Dès le départ, Bourassa voulait son journal indépendant des partis politiques, des groupes de pression et des syndicats, des idéologies et surtout des grands conglomérats financiers. Mais l’indépendance se paie. Le Devoir vivra toujours une certaine précarité financière et passera près de fermer à plusieurs reprises, faute de fonds», écrit-il dans le premier numéro de l’année du webzine Sentiersdefoi.info.