«Il y a 800 lieux de culte répertoriés à Montréal et les immigrants – majoritairement catholiques – sont considérés plus pratiquants que la population locale. Malgré cela, le religieux est également invisible parmi eux. En effet, plusieurs se montrent discrets quant à leur appartenance religieuse, ne fréquentent pas de lieux de culte, s’en tiennent à des pratiques privées ou n’ont pas de lieux de rassemblement. Les chercheurs estiment que la diversité religieuse est autant le fait de la majorité sociale que celui des immigrants et qu’il y aurait une majorité silencieuse de croyants au Québec», écrit Christine Cadrin-Pelletier dans le plus récent numéro de Sentiersdefoi.info. Elle rend compte d’une récente journée d’étude sur le pluralisme religieux organisée par le Centre Justice et foi et le Centre d’études ethniques des universités montréalaises.