«La rue t’acceptera ou te refusera, ne fais que te promener dans le secteur. Ce conseil de la première heure, donné par mon patron, est gravé à tout jamais dans ma mémoire. Je comprends qu’au fond, dans la rue, ce n’est pas moi qui mène», écrit Marie-Josée Harvey dans la revue Signes.

«Alors que la foule qui défile dans les rues du centre-ville semble s’être habituée à cette terrible réalité de l’itinérance, pour l’aidante que je désire être, il en va tout autrement. Mon cœur bat à tout rompre en avançant vers un attroupement d’hommes de la rue», raconte-t-elle, se remémorant son premier jour dans la rue.