Le plus récent numéro de la revue Vivre et célébrer est consacré aux funérailles. Raymond Vaillancourt, dans un texte, aborde la question de la célébration des funérailles à l’église ou à la résidence funéraire. «Il y a quelques années, des rites funéraires non religieux ont été célébrés dans des églises. Ce fut le cas de Marie-Soleil Tougas, de Jean-Paul Riopelle et de quelques autres. Certaines personnes ont alors accusé l’Église de vouloir ainsi récupérer ces personnes, leurs parents et leurs amis. Il me semble que les raisons étaient tout autres. D’une part, on cherchait un lieu adéquat pour rendre un hommage respectueux à ces personnes qui le méritaient bien. Par ailleurs, les lieux propices pour ce type de célébration de la vie étaient rares, voire inexistants. Les églises traditionnelles, avec la beauté de leur architecture, offraient cet espace de célébration. Il faut donc nous réjouir de voir les responsables des résidences funéraires offrir maintenant de tels lieux qui, s’ils sont bien aménagés et décorés, ne rivalisent cependant pas avec les églises traditionnelles. On peut d’ailleurs se demander si ces lieux répondent adéquatement aux familles et à la société lors d’un hommage à des personnes publiques de grande renommée.»