«Le lecteur, en rendant aux mots la parole, l’incarne en un lieu et un temps précis. Ce ne sont plus des signes typographiques couchés sur du papier. C’est une parole prononcée par un homme, par une femme; une parole qui prend corps. Ce qui se réalise pour un lecteur donné, il le réalise au service de toute l’assemblée. Dans cette optique, on peut oser affirmer que la lecture liturgique est un geste d’incarnation, ou du moins, qui en révèle l’étonnante actualité. Chaque fois qu’une parole de l’Écriture est proclamée, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit», écrit Jean-François Bouchard, directeur, stratégie et développement, Groupe Bayard Canada, dans le plus récent numéro de Vivre et célébrer. Son texte est intitulé La proclamation des lectures: un acte à longue portée.