«En 1566, le pape Pie V interprète avec rigidité le concile de Trente et décrète que toutes les femmes appartenant à quelque ordre que ce soit doivent prononcer des vœux solennels et que toutes celles qui font ces vœux sont tenues à la clôture religieuse. En France, les communautés enseignantes ou soignantes sont alors soumises à la loi canonique des contemplatives. Elles pouvaient certes recevoir des élèves, des pauvres ou des malades dans certaines parties de leurs maisons, mais elles ne pouvaient exercer une action apostolique à l’extérieur, ce qui les coupait du monde et des personnes au service desquelles elles se destinaient», rappelle l’ex-députée Louise Harel dans une conférence prononcée en 2015.
Chemins franciscains publie de larges extraits de cette conférence dans le tout premier numéro de ce webzine. Ce numéro est consacré au 375e anniversaire de Montréal.