«Dans la période chaotique que nous traversons», écrit Jacques Lison, dans le Prions en Église de juillet, il y a des paroles et des réflexions qu’il convient de relire. Comme ce texte sur la bêtise rédigé par le «pasteur Dietrich Bonhoeffer qui l’a écrit sur un coin de table de sa prison sous le régime nazi un peu plus d’un an avant son exécution le 9 avril 1945».
«Si je reviens aujourd’hui si intensément à ces lignes sur la bêtise, ce n’est pas parce que la majorité des gens en serait atteinte, loin de là. Mais force est de constater que la montée de l’intolérance dans le monde est un fait qui n’épargne pas notre société. Profitons de l’été pour cultiver la libération intérieure en nous-mêmes et dans nos milieux. Elle est la seule victoire véritable sur la sottise. Obligeons les autorités à miser davantage sur l’intelligence que sur la bêtise des citoyens», conclut-il son éditorial.