Quel est l’état de santé de la formation liturgique au Canada français? Il est mitigé, selon la théologienne et liturgiste Marie-Josée Poiré.
Dans Vivre et célébrer, elle écrit que «s’il y a eu et s’il y a encore des expériences positives de formation liturgique et sacramentelle, celles-ci sont actuellement le fait d’initiatives et de convictions personnelles et locales plutôt que de politique institutionnelle. À ce niveau, la situation est fragile. Il y a dix ans, les évêques francophones canadiens décidaient d’investir collectivement dans la formation ; aujourd’hui, la situation financière et les priorités ecclésiales ont changé et la formation ne semble plus un enjeu».