«Nous avons la chance inouïe d’avoir reçu le don de l’existence et, à la différence de l’abeille, de la pierre ou du chou-fleur, nous pouvons nous en rendre compte et nous en émerveiller. C’est une expérience qui nous coupe littéralement le souffle», écrit Jean Grondin, professeur de philosophie à l’Université de Montréal, dans le plus récent numéro de SpiritualitéSanté.
«Cette expérience a le don de relativiser toutes nos petites mesquineries, qui ne sont que vanité, et elle ne peut que nous remplir de gratitude devant le prodige et la beauté de la vie. C’est certainement une expérience privilégiée – et un sens de la vie – que les personnes en fin de vie peuvent développer et transmettre à ceux qui sont trop occupés pour s’y arrêter et qui l’ont un peu oublié», poursuit-il.