Dans le plus récent numéro d’Église de Trois-Rivières, Aimée Evouna interroge Gilles Roberge, un artiste-peintre, sur son art. Où peut-on admirer vos œuvres, demande-t-elle à l’artiste qui est aussi séminariste au Grand Séminaire de Québec pour le diocèse de Trois-Rivières.

«La réponse bête serait dans ma chambre, mais je les expose selon les propositions des gens. Le mois d’avril dernier, j’ai exposé à Lévis. Quand j’étais à Trois-Rivières, j’ai exposé dans différents cafés et restaurants. Pas facile de se montrer et les galeries d’art vous mangent 50% de vos profits. Mais, de toute façon, je ne peins pas pour gagner ma vie, même s’il y eut un temps, lorsque j’étais adolescent, où j’aurais bien aimé le faire, mais j’aurais peut-être, je dis bien peut-être, perdu mon âme. L’art n’est pas une voie de facilité et ceux qui s’y engagent doivent être des passionnés.»