Dans le numéro de Prêtre et pasteur consacré au Jubilé de la miséricorde, on trouve cette description du pape. «François n’a rien d’un pontife empesé qui croule sous le poids des vêtements d’un autre âge», écrit Pierre Léger.
L’auteur est d’accord avec cette affirmation de l’ex-responsable des communications du Vatican, le jésuite Lombardi, qui dit que, chez ce pape, «les gestes sont souvent plus éloquents que les paroles». Pierre Léger nomme parmi ces gestes éloquents, l’amicale rencontre entre le pape et Mgr Jacques Gaillot, évêque «démissionné» en 1995, ainsi que ses marches et discussions avec de simples employés du Vatican. «Certains cardinaux, semble-t-il, le comparent à un curé de campagne. Je prends cette remarque comme un compliment», écrit encore Pierre Léger.