Dans le numéro d’été de L’Église de Baie-Comeau, la procure diocésaine a déposé les plus récents résultats d’exploitation du diocèse de Baie-Comeau. Les revenus sont de 699 000 $ alors que les dépenses sont de 714 000 $. Parmi les revenus, on note que le bulletin diocésain reçoit 2000 $ de ses abonnés. Il en coûte toutefois 2400 $ pour la production des quatre numéros par année. Les diverses fabriques versent au diocèse le quart de ses revenus (175 000 $) tandis que les revenus de placements ont représenté 38 % des produits d’exploitation (265 000 $). L’entretien des bâtiments diocésains ainsi que des travaux majeurs ont occasionné des dépenses de 78 000 $.

Dans ce même numéro, le conseiller théologique Jimmy Delalin évoque différents défis auxquels l’Église est confrontée. Sur la question financière, le prêtre indique que des choix seront nécessaires si l’Église entend devenir une Église en sortie, comme le souhaite le pape François.

«Pour se donner les moyens de sortir, nos choix d’investissements humains et financiers sont à regarder de très près. L’usage de l’argent indique une tendance, un parti pris. L’entretien du parc immobilier absorbe encore une grande part des ressources actuelles. La tension est permanente d’orienter l’argent vers l’église ou l’Église. Dans les prochaines années, ne faudrait-il pas soutenir la formation fondamentale et continue des disciples-missionnaires, plus énergiquement que nous le faisons aujourd’hui ? Car la vraie richesse de l’Église ce sont les personnes, spécialement les jeunes qui nous succèderont», écrit-il.