«Nous ne pensons pas vous surprendre en vous annonçant ici que Le Verbe change encore», écrivent Antoine Malenfant et Sophie Bouchard, respectivement rédacteur en chef et directrice de cette publication.
«Allons-y franchement. La question des finances est le seul point noir de tout notre bilan», écrivent-ils en éditorial du plus récent numéro, le 7e depuis le lancement de la revue en avril 2015.«Nos couts fixes et de production sont très acceptables: nous faisons beaucoup avec peu. Mais lorsque nous répartissons nos dépenses sur le nombre d’abonnés, nous avons la mauvaise surprise de découvrir que chaque abonnement coute 196 $ à produire. Heureusement, nous avons pu compter sur l’apport financier de communautés religieuses, d’une subvention de Patrimoine Canada, de la vente de publicité et des dons pour absorber le manque à gagner, mais c’est encore insuffisant. Dans les circonstances, sur le plan administratif, nous sommes obligés d’admettre que notre modèle d’affaires est inadéquat, voire un échec.» Ils expliquent qu’il faudrait «quadrupler le nombre de nos abonnés» pour que l’entreprise soit viable.
Ils annoncent alors trois changements importants. «Nous lancerons, à compter d’octobre, un magazine gratuit, distribué sur les places publiques (métro, bus, caisses populaires, commerces, etc.). Ce magazine comptera une vingtaine de pages et contiendra les articles les plus susceptibles de rejoindre ceux qui sont hors de la cathosphère. Parallèlement à cette petite publication, nous poursuivrons le travail avec la revue Le Verbe, en continuant d’offrir à nos plus fidèles lecteurs (et partenaires) une édition de 84 pages.» Enfin, on annonce qu’«une émission de radio hebdomadaire débutera en septembre sur les ondes de Radio-Galilée et de Radio VM. L’émission On n’est pas du monde! sera animée en alternance par Antoine Malenfant et Brigitte Bédard.»
On prévoit quatre numéros par année pour chacune des deux publications qui seront dorénavant gratuites. Le coupon d’abonnement est remplacé par un formulaire d’inscription où l’on invite les gens à verser dorénavant un don annuel ou mensuel.
Commentaires fermées.
Anonyme 18 juillet 2016
Je ne m'explique pas comment le Verbe pour éponger un déficit, va produire deux revues au lieu d'une et gratuites par dessus-le marché!
Cordialement,
Père Loyola Gagné, s.s.s.