Dans le numéro de juin de Pastorale-Québec, l’auteur et poète Jacques Gauthier propose une réflexion sur l’itinéraire spirituel du poète Hector de Saint-Denys Garneau (1912-1943).
«La poésie n’est pas une activité secrète pour lui; elle est une manière d’habiter la vie en son intensité. Il sera encouragé jusqu’à sa mort par ses parents qui croient en son talent d’artiste», écrit l’auteur de Rêveries au Pont d’Oye et de Chemins du retour.
«Il accorde beaucoup d’importance à l’écriture intime, à la peinture et à la musique, moins au nationalisme, à la politique, à l’histoire. Son journal est le compagnon fidèle de sa vie intérieure, l’occasion pour lui de mieux se connaître et d’aller plus loin dans l’ordre moral, intellectuel et spirituel. Il inscrit en tête la devise jésuite A.M.D.G., Ad majorem Dei gloriam (pour la plus grande gloire de Dieu). Il écrit en 1929, ce qui ressemble à un acte de foi : C’est par Dieu qu’on atteint le Beau.»