«Rencontre franchit une autre étape de sa courte histoire avec ce numéro spécial de 44 pages sur le 800e anniversaire des dominicains, une communauté qui nous est chère, puisqu’elle est à l’origine du Centre culturel chrétien de Montréal», écrit Louise-Édith Tétreault, directrice et rédactrice en chef de la revue Rencontre.
Dans ce numéro, on trouve un bref texte que le dominicain Benoît Lacroix a remis puis corrigé quelques jours avant son hospitalisation et son décès. Son texte rend hommage aux frères dominicains. «Tout ce que nous leur devons! Sans leur présence quotidienne aux travaux et à la prière, ce couvent Saint-Albert le Grand aurait-il pu survivre? Sans eux encore aujourd’hui, nous ne serions pas pareils. Leur art de faire communauté au quotidien reste exemplaire et assez unique en son genre», écrit Benoît Lacroix.
Louise-Édith Tétreault y va aussi d’un texte rédigé au lendemain du décès du dominicain. «Nous étions impressionnés par le large spectre de ses connaissances, passant du Moyen Âge à la religion populaire en repassant par Saint-Denys Garneau : un savoir ample, tout le contraire de notre culture axée sur la spécialisation. Autre élément : son incroyable humilité et sa capacité à rire de lui-même, notamment au sujet de son âge, refusant de voir dans le temps qui passe une tragédie.» Ce texte est accompagné d’une photographie prise le 1er décembre 2015 lors de la remise du Prix Claude-Masson à Benoît Lacroix et Josée Blanchette.