Dans le mot d’introduction qu’il signe dans le plus récent numéro de Pastorale-Québec, Jasmin Lemieux-Lefebvre revient sur l’attentat de Ouagadougou où six Québécois ont trouvé la mort.
«L’annonce de la mort tragique d’Yves Carrier, de sa fille Maude, de son épouse Gladys Chamberland, de leur fils Charlelie et de leurs amis Louis Chabot et Suzanne Bernier, six Québécois qui œuvraient au Burkina Faso, nous a rappelé que nous sommes toutes et tous concernés par la haine irrationnelle que nous vouent certains islamistes radicaux. Nous sommes pour eux des ennemis. Dans un tel contexte, la logique guerrière peut s’installer rapidement. Nos gouvernements ont bien sûr le devoir de combattre le terrorisme (selon la doctrine catholique de la guerre juste), mais nous ne pouvons nous replier sur nous-mêmes», écrit-il.