Dans Le Verbe, le journaliste Yves Casgrain présente Claude Paradis, «prêtre et toxicomane», un «dealer d’espérance» qui travaille auprès des itinérants. «Je n’ai pas honte de m’assoir avec les itinérants. Je fais partie de la même gang! Vous savez, même s’il m’en coute de dire cela, il y a souvent bien plus de partage dans la rue que dans les paroisses. Ils ne possèdent presque rien et ils le partagent. Plusieurs ont un chien. Lorsqu’ils reçoivent de la nourriture, ils la partagent avec lui. Vous savez, ils me disent souvent que leur chien est bien plus accueillant que leurs propres parents.»