«Le tournant de l’année a secoué bien des idées toutes faites que certaines personnes pouvaient tenir pour des certitudes. Avec les premiers attentats contre des militaires canadiens, ici même l’automne dernier, un sentiment de sécurité a commencé à s’effriter. En apprenant que ces crimes avaient été commis par des islamistes radicalisés nés dans notre pays, l’idée que le danger du terrorisme ne peut venir que de l’étranger en a pris pour son rhume. Enfin, depuis qu’un odieux massacre a été perpétré au nom d’Allah en France, on doit se rendre à l’évidence: la laïcité d’un État, même fermement appliquée, ne protège aucune société de l’instrumentalisation violente des religions», note Jacinthe Lafrance dans le numéro de janvier d’En communion, publication du diocèse de Nicolet.