«Lorsqu’en 1970, on passait la quête à la messe, la honte au front, les pauvres déposaient une pièce de 25 cents dans le panier. Les gens mieux nantis donnaient un billet de 1,00 dollar ou de 2,00 dollars. Une quarantaine d’années plus tard, ces sommes correspondent respectivement à 1,50, à 6,00 et à 12,00 dollars. Avons-nous ajusté nos offrandes à l’augmentation du coût de la vie?»
Diane Poirier, rédactrice en chef, lance cette question dans le liminaire qu’elle signe dans Signes. Mais surtout elle demande qui sont ces pauvres aujourd’hui, en invitant les lecteurs et les lectrices de la revue à s’intéresser à ce qui se passe autour d’eux. «Nos frères et sœurs des périphéries nous attendent.»
Ce numéro propose aussi une entrevue avec Rolande Parrot. Il est question de maladie, de souffrance et de soins de fin de vie. À propos des textes qu’elle rédige pour le site Web de l’archidiocèse de Montréal, elle souligne que «cela me fait vivre, me garde dans la paix et la sérénité et me rend heureuse».